Newsom attaque Trump en justice : bras de fer explosif sur la Garde nationale à Los Angeles

Jun 9, 2025
Politique
Newsom attaque Trump en justice : bras de fer explosif sur la Garde nationale à Los Angeles

Un affrontement inédit : pourquoi Newsom attaque Trump en justice

Vous l’imaginiez, ce scénario ? Le 10 juin 2025, Gavin Newsom, gouverneur de Californie, a officiellement déposé plainte contre le président Donald Trump et le secrétaire à la Défense Pete Hegseth. Motif : Trump a fédéralisé la Garde nationale californienne et envoyé 2 000 soldats à Los Angeles lors de violentes manifestations contre les raids migratoires fédéraux. Newsom et le procureur général Rob Bonta affirment que cette action viole la Constitution américaine et la loi fédérale car elle a eu lieu sans l’accord du gouverneur, exigé par la loi 10 U.S.C. §12406. Pour Newsom, Trump crée une crise artificielle et met en péril l’autonomie des États, établissant un dangereux précédent pour l’avenir.

Les moments clés : escalade des manifestations à Los Angeles

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Comment la situation a-t-elle dégénéré ? Tout a commencé par des descentes musclées d’ICE à Los Angeles, poussant des milliers de manifestants dans la rue. Les protestations ont rapidement dégénéré : blocages d’autoroutes comme la 101, incendies de véhicules autonomes, affrontements avec la police. Cette dernière a répliqué avec gaz lacrymogènes, balles en caoutchouc et grenades assourdissantes. Après l’ordre de Trump, la Garde nationale est arrivée, équipée de boucliers et d’armes longues. Certains manifestants ont lancé du béton et des feux d’artifice, tandis que Newsom et la maire Karen Bass affirmaient que les autorités locales contrôlaient la situation et que l’intervention fédérale était inutile et provocatrice.

Points de tension : souveraineté des États contre pouvoir fédéral

Le cœur du débat juridique : Newsom soutient que l’ordre de Trump est non seulement illégal mais aussi une attaque contre la souveraineté californienne. Selon la plainte, le président ne peut fédéraliser la Garde nationale qu’en cas d’invasion étrangère ou de rébellion, ce qui n’était pas le cas à Los Angeles. Le gouverneur assure que les forces locales maîtrisaient la situation et qu’aucune justification ne permettait de court-circuiter l’État. L’administration Trump, elle, estime que le déploiement était nécessaire pour restaurer l’ordre, blâmant Newsom et Bass pour leur gestion. La Maison Blanche qualifie la plainte de Newsom de coup politique, tandis que Newsom dénonce une dérive autoritaire.

Les acteurs principaux : qui sont les protagonistes du conflit ?

Gavin Newsom, gouverneur démocrate, s’affirme comme défenseur des droits des États et critique virulent de Trump. Le procureur général Rob Bonta mène la bataille juridique, soutenu par la maire de Los Angeles, Karen Bass. En face, Trump martèle son message sécuritaire, défendant la Garde nationale et traitant Newsom d’incompétent. Le secrétaire à la Défense Pete Hegseth et la secrétaire à la Sécurité intérieure Kristi Noem sont également visés par la plainte. Tom Homan, « tsar de la frontière » de Trump, a même menacé d’arrêter Newsom et Bass pour obstruction, ce à quoi Newsom a répliqué : « Arrêtez-moi, si vous l’osez. »

Réactions des citoyens : la Californie et l’Amérique divisées

Comment la population a-t-elle réagi ? Les réseaux sociaux se sont enflammés avec des hashtags comme #SoutienNewsom ou #DémocratieEnDanger, alors que les partisans de Trump applaudissaient sa fermeté. Beaucoup de Californiens ont dénoncé une attaque contre l’autonomie de leur État, craignant une dérive autoritaire. Des groupes de défense des droits civiques, comme l’ACLU, ont annoncé leur propre plainte, estimant que l’usage de troupes contre des manifestants menace la liberté d’expression. Certains habitants de Los Angeles, épuisés par les troubles, ont vu d’un bon œil l’arrivée de la Garde nationale, espérant un retour au calme. Cette fracture illustre la polarisation politique américaine.

Interviews exclusives : paroles des protagonistes

Dans une interview sur MSNBC, Newsom a qualifié l’ordre de Trump d’« immoral, illégal et inconstitutionnel », l’accusant d’attiser le chaos à des fins politiques. Il a réaffirmé son soutien aux manifestants pacifiques et condamné la violence, tout en estimant que l’intervention fédérale n’a fait qu’aggraver la situation. Trump, sur Truth Social, a défendu sa décision, assurant que Los Angeles aurait été « dévastée » sans la Garde nationale et qualifiant Newsom d’incompétent. La maire Bass, sur ABC7, a dénoncé une militarisation inutile qui a exacerbé les tensions.

Enjeux pour la Californie et les États-Unis : quelles conséquences ?

Que risque la Californie ? Perdre le contrôle de la Garde nationale signifie moins de ressources pour les urgences comme les incendies ou la lutte antidrogue. Newsom estime que la décision de Trump met en danger la sécurité publique et la capacité de l’État à gérer les crises. Au niveau national, ce bras de fer pourrait établir un précédent sur les limites du pouvoir présidentiel et les droits des États. Le résultat aura un impact sur la présidentielle 2028, où Newsom est pressenti comme candidat. Pour Trump, l’affaire est l’occasion de mobiliser sa base et de présenter les démocrates comme faibles face au désordre. Alors que la bataille judiciaire commence, tous les regards se tournent vers les tribunaux et les rues de Los Angeles pour le prochain acte de ce drame américain.

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