Israël arme des groupes anti-Hamas à Gaza : stratégie risquée ou nouveau tournant dans le conflit ?

Une révélation qui secoue la région : Israël arme des rivaux de Hamas à Gaza
Saviez-vous qu’Israël a récemment livré des fusils d’assaut AK à des groupes armés palestiniens opposés à Hamas dans la bande de Gaza ? Cette information, confirmée le 5 juin 2025 par plusieurs médias et sources militaires, marque un tournant inattendu dans la stratégie israélienne. L’objectif affiché : affaiblir le contrôle de Hamas en soutenant des factions locales rivales, notamment le groupe dirigé par Yasser Abu Shabab à Rafah. Cette initiative, gardée secrète et menée sans l’aval du cabinet de sécurité, fait déjà couler beaucoup d’encre en Israël et dans le monde arabe.
Qui sont ces groupes anti-Hamas ? Le cas du clan Abu Shabab

Le principal bénéficiaire de cette aide militaire est le groupe d’Abu Shabab, souvent décrit comme une milice ou un gang criminel mais aussi comme un acteur clé dans la protection des convois d’aide humanitaire à Rafah. Yasser Abu Shabab, chef de clan influent du sud de Gaza, affirme que son groupe n’est pas une milice nouvelle mais une force d’autodéfense née du chaos et de l’insécurité qui règnent depuis la reprise de la guerre. Certains accusent cependant ce clan de piller les convois humanitaires, alimentant la polémique sur la légitimité de leur soutien.
Quels types d’armes sont livrés, et pourquoi des AK ?
Les armes livrées par Israël sont principalement des fusils d’assaut Kalachnikov, dont certains ont été confisqués à Hamas lors des récents combats. Ce choix n’est pas anodin : le fusil AK est répandu dans la région et facile à utiliser. L’idée est de permettre à ces groupes de se défendre contre les attaques de Hamas, mais aussi d’assurer la sécurité des distributions d’aide. Cette opération a été organisée par les services de sécurité israéliens et approuvée directement par le Premier ministre Netanyahu, sans consultation officielle du gouvernement.
Une stratégie controversée : divisions politiques en Israël
Cette décision a déclenché une tempête politique à Jérusalem. Des figures de l’opposition, comme Avigdor Liberman, dénoncent une prise de risque majeure : selon eux, certains membres du clan Abu Shabab seraient proches de l’idéologie de l’État islamique et pourraient retourner leurs armes contre Israël. Le cabinet de sécurité n’a pas été consulté, ce qui alimente les critiques sur le manque de transparence et de contrôle. Le bureau de Netanyahu a répondu que toutes les options étaient sur la table pour vaincre Hamas, mais les doutes persistent.
Réactions à Gaza : entre espoir, peur et chaos humanitaire
Du côté palestinien, la réaction est partagée. Certains voient dans l’émergence de ces groupes une chance de briser l’emprise de Hamas, tandis que d’autres craignent une multiplication des violences et la montée de nouveaux seigneurs de guerre. Les ONG humanitaires s’inquiètent : si ces groupes armés protègent parfois les centres de distribution d’aide, ils sont aussi accusés de détournements et de violences. La Fondation Humanitaire de Gaza a d’ailleurs dû suspendre puis reprendre ses distributions sous escorte armée, illustrant la complexité de la situation.
Le contexte : protestations anti-Hamas et guerre sans fin
Depuis mars 2025, la bande de Gaza est secouée par des manifestations contre Hamas, alimentées par l’épuisement de la guerre et la colère contre la gouvernance autoritaire du groupe islamiste. Malgré la répression sanglante de ces protestations, le mécontentement gronde. Israël espère que l’armement des rivaux de Hamas encouragera une alternative politique locale, mais sur le terrain, la fragmentation des forces armées et la méfiance entre clans rendent tout scénario très incertain.
Risques pour la région : escalade ou stabilisation ?
L’initiative israélienne inquiète la communauté internationale. Beaucoup redoutent que l’introduction de nouvelles armes n’aggrave la violence ou ne profite à des groupes extrémistes incontrôlables. Les experts rappellent qu’il est difficile de contrôler la circulation des armes dans un contexte aussi chaotique, et que l’histoire de Gaza regorge d’exemples où des stratégies similaires ont échoué ou empiré la situation. D’autres estiment pourtant qu’Israël n’a plus beaucoup d’options pour contrer Hamas sans s’enliser dans une guerre interminable.
L’aide humanitaire, enjeu central et terrain de lutte
La distribution de l’aide alimentaire et médicale est devenue un enjeu stratégique. Les groupes armés soutenus par Israël jouent désormais un rôle clé dans la sécurisation des convois et des centres de distribution, mais leur implication soulève des questions d’éthique et d’efficacité. Selon la Fondation Humanitaire de Gaza, plus de 8 millions de repas ont été distribués depuis la reprise des opérations, mais les risques de détournement et d’affrontements restent élevés.
Conclusion : une stratégie à haut risque pour Israël et Gaza
En résumé, la décision d’Israël de fournir des fusils AK à des groupes anti-Hamas à Gaza marque un tournant risqué dans le conflit. Si l’objectif est d’affaiblir Hamas et de restaurer un minimum d’ordre, les dangers d’escalade et de chaos sont immenses. La région retient son souffle : cette stratégie apportera-t-elle une solution ou ouvrira-t-elle la voie à une nouvelle ère de violence incontrôlable ? Et vous, pensez-vous que l’armement de milices locales puisse vraiment changer la donne à Gaza ?
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